Championnat de France 2ème division, -57kg (42 combattantes)

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Alexiane, Sylvain et Anthony, par Marc HUBERT

Alexiane HUBERT 9ème, 4 combats, 2 victoires

Alex ne pouvait pas retenir ses larmes en fin de compétition.

Elle passe un tour et après deux victoires très nettes lors de ses 2 premiers combats, elle rencontre la franco-japonaise TSURUOKA du JOP, en quart de finale.

A 30 secondes de la fin, elle mène d’un YUKO, mais se relâche en étant trop passive et concède à son tour une pénalité synonyme de golden score.

Dans le temps additionnel, elle est sanctionnée d’un 2ème avertissement pour manque d’attaques extrêmement sévère, pour ne pas dire imaginaire, alors qu’elle faisait jeu égal avec son adversaire. Elle perd donc d’un SHIDO…

Même s’il faut reconnaître que sur la globalité du combat, les attaques étaient davantage du côté de TSURUOKA, la 2ème pénalité a semblé très injuste. Alex a très certainement perdu le combat dans les 30 dernières secondes où elle n’a pas tout donné pour conserver son avantage.

Son adversaire terminera 3ème.

En repêchages, elle rencontre MARTINS, du Dojo Rémois, qu’elle avait battue difficilement lors de la demi-finale à Reims.

Très vite sanctionnée de 2 SHIDO sur une adversaire plus agressive à la garde, Alex se réveille enfin à la mi-combat, pour réduire le score à 1/2 au niveau des pénalités.

Toujours sur l’attaque, Alex n’arrive cependant pas à imposer son système d’attaque, ayant trop de mal à poser les mains et à installer un KUMIKATA suffisamment solide, face à une adversaire qui ne fera plus grand chose mais qui saura, au niveau du rythme et au niveau de la garde, contrôler. En toute fin de combat,un espoir de fausse attaque dans le clan sainghinois qui fait hésiter l’arbitre central à ramener les SHIDO à 2/2, mais après consultation des autres arbitres (qui n’étaient plus vraiment concernés par le combat hélas à l’heure du déjeuner), le score en restera là, courte défaite SHIDO, avec un second sentiment d’injustice.

MARTINS, comme TSURUOKA, terminera 3ème…

Perdre contre les 2 troisièmes d’un tout petit SHIDO avec deux fois le sentiment d’injustice, c’est dur et on comprend toute la déception d’Alexiane.

Néanmoins, rappelons qu’elle est encore Junior et sa marge de progression reste très importante ; l’accent doit être porté à l’avenir et en priorité sur le système de garde qui reste trop brouillon sur ce genre d’adversaire.

Championnat de France 2ème division, +100kg (39 combattants)

Après 2 belles victoires, Sylvain s’incline assez nettement au 3ème tour, dans un combat où il souffrait du dos ; il ne sera pas repêché.

Coupe de France Seniors, -73kg (38 combattants)

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Anthony et Jeoffrey

Jeoffrey GUELTON 5ème, 5 combats, 3 victoires

Jeoffrey remporte son 1er combat en 9 secondes sur son fameux MAKIKOMI.

2ème combat plus difficile, où il est d’abord mené WAZA ARI sur un contre, mais où il reviendra d’abord par YUKO, puis par WAZA ARI, toujours sur MAKIKOMI.

En quart de finale, c’est toujours sur MAKI KOMI qu’il s’impose IPPON, mais à gauche cette fois !

La demi-finale est très disputée ; d’abord mené logiquement par 2 pénalités contre lui face à MARQUEZ (futur vainqueur), Jeoffrey accélère et égalise à 2/2 au niveau des SHIDO. Survolté, il continue à accélérer et mettre la pression sur son adversaire, qui parvient à marquer YUKO sur un contre genre TE GURUMA (on se demandera d’ailleurs encore comment il a pu faire sans y mettre la main au pantalon…). Jeoffrey continue à attaquer sur un adversaire lessivé ; à 20 secondes de la fin, il lance une attaque superbement construite et magnifique, on est prêts à bondir sur le banc… Mais on ne sait pas comment, MARQUEZ réussit à ne pas tomber en se réceptionnant sur le nez ! Fin d’un combat somptueux de Jeoffrey, mais pas de finale le YUKO concédé alors qu’il commençait à prendre le dessus n’est pas remonté… (MARQUEZ remportera plus facilement sa finale que sa demie…).

La place de 3 l’oppose au très solide DORJGOTOV de La Madeleine et là, Jeo passe totalement à côté de son combat, subissant au final un SEOI compté WAZA ARI avec une immobilisation qui se terminera en dehors du tapis, dans les panneaux publicitaires, les deux judokas étant à l’extérieur, quel règlement étrange parfois de pouvoir poursuivre une immobilisation quasiment dans les gradins…

Jeoffrey a été énorme, mais la déception sera aussi grande que son parcours a été superbe. Et pas de médaille au bout pour la fête des pères !

 

Pas de médaille non plus pour le coach, Anthony DANGRE et pour le club, un retour forcément tristounet pour tout le monde, avec des combats qu’on aurait envie de pouvoir refaire ! C’est la loi du sport, c’est ce qui est beau en sport et c’est ce qui rendra les prochaines médailles plus savoureuses…

Merci à Marc HUBERT et à Jeoffrey, pour les conduites d’une grosse journée pour nos troupes, dans le magnifique grand Dôme de Villebon.