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62 combattants en -55kg, Aël se retrouve dans la poule n°11, il est numéro 2, ce qui signifie qu’il fera les deux premiers combats de sa poule 1/2 puis 2/3.
1er combat :
Dès la 1ère prise de garde, Aël découvre la grande garde à droite de son adversaire. Surpris à la première pose des mains, il contrôlera ensuite intelligemment la manche, qui ne le dérangera quasiment plus. Au fur et à mesure du combat, notre Sainghinois prend l’ascendant et finit par mener WAZA ARI sur un MAKI KOMI, on est plutôt confiants, sur la chaise de coach et dans les tribunes.
Mais alors qu’il vient de scorer, le combat est interrompu quelques secondes et à la reprise, hélas, relâchement coupable d’Aël, qui laisse son adversaire s’installer cette fois dans une forte garde à droite ; Aël n’y est pas, reste derrière, ça tourne et c’est la gamelle… IPPON.
2ème combat :
C’est déjà un combat crucial, comme une finale ; pour espérer se qualifier pour le tableau, sans savoir ce qui se passera dans le 3ème combat de poule (2/3), Aël doit impérativement gagner et si possible par IPPON. Plutôt dominé à la garde, Aël est d’abord tout près de passer un balayage. Mais sur l’action suivante, à nouveau, il est verrouillé à la garde, n’y est pas, reste derrière, ça tourne et c’est la 2ème punition de la journée, IPPON sur TAI OTOSHI. Punition terrible, car synonyme d’élimination en poule…
Certes, notre jeune Minime 1ère année n’a pas eu la meilleure des semaines de préparation, avec un 1er combat contre la gastro, il n’en demeure pas moins qu’il s’est montré trop tendre mentalement, avec plus une tendance à s’adapter qu’à prendre les combats à son compte, en patron. Ses deux adversaires étaient solides, mais pas « monstrueux », s’inclinant l’un et l’autre en tableau dès leur 3ème combat.
Bref, dur dur pour notre Aël, mais, il a été le digne représentant du JCS à haut niveau, il fait partie de la soixantaine des meilleures minimes de sa catégorie et il n’était pas abattu, avec une seule envie : bosser pour revivre l’expérience du haut niveau ; celle-là était la première et elle lui servira pour la suite d’une carrière prometteuse, car il est talentueux et volontaire.
Merci à toute la petite famille JORDY, Catherine, Roland et Oscar pour avoir vécu cette aventure au vélodrome, merci à Anthony DANGRE pour le coaching, à Roland pour les conduites, à Catherine pour les photos, à Oscar pour sa bonne humeur.
Photos
Le cadre très particulier du vélodrome.
Aël à l’appel de sa catégorie des -55kg.
La famille, un peu loin, dans les tribunes.
Avec le coach et partenaire d’échauffement, un départ trop rapide, mais on se remet au travail et on y retourne !
